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Les œuvres deviennent plus spectaculaires, aux couleurs vives et contrastées; de nouveaux éléments décoratifs apparaissent, tels que des arabesques de lignes épaisses blanches ou vertes. Les nouveaux moyens picturaux comprennent également une variété de hachures, de rayures, des nouvelles combinaisons de couleurs. La couleur est particulière, des mélanges de bleu, de vert, de jaune et d'orange, qui sont propres à Pougny. Le peintre essaie des nouvelles couleurs et des nouveaux mélanges : par exemple, le terracotta claire ou le rose poudré dans les scènes de plein air (plage). Un de ses procédés favoris est les jeux de transparence : mettre d’un coup de pinceau franc une couche de couleur claire sur un fond foncé de telle sorte, que la couche inferieure reste visible à travers la couche supérieure. Des touches vives et vibrantes sont également utilisées dans certaines petites taches colorées, tandis que la couleur des taches locales reste uniforme, au gré de l'artiste. Des nouveaux sujets apparaissent et varient ensuite d’une année à l’autre : des bustes d'arlequins (qui deviendront la marque de fabrique de Pougny), ainsi que de nombreuses scènes au parc et sur la plage. De manière générale, le style pictural de Pougny se forme définitivement en 1943 et reste reconnaissable parmi les autres pendant les 15 dernières années de sa vie. De temps en temps il revient encore à sa précédente technique. De ses expériences artistiques passés, il retient des trouvailles suivantes : - effet « fait mains », le caractère exclusif et unique de l'œuvre est mis en avant, son côté « imparfait », obtenu par des lignes et des traits spontanés et irréguliers ; la maladresse délibérée des formes ; l’usage des toiles de « seconde main », effrités et /ou avec des craquelures qui renforce le côté unique de l’œuvre ; - formule plastique « primitive » de la représentation d’objet ou de personnage, individuelle, propre à Pougny : formes trapues et maladroites, très laconiques, où la couleur joue un rôle principal (« suprématisme de la couleur »). Participation à des expositions : expositions personnelles en 1943 (Galerie Louis Carré), 1947 et 1950 (Galerie de France), 1949 et 1952 (Knoedler Gallery, New York), 1950 (Adams Brothers Gallery, Londres), 1953 et 1956 (Galerie Marcel Coard). Il participe à des expositions de groupe dans les années 1950, de plus en plus fréquemment au fur et à mesure que sa notoriété grandit. |